La compagnie
MISSION
Transfuge est une compagnie dédiée à la création et à la production de spectacles transdisciplinaires destinés à être diffusés tant au Québec qu’à l’international. Fondée autour du travail de l’artiste Micha Raoutenfeld et de ses collaborateur·trices, la mission de la compagnie est de repousser les frontières du théâtre, de remettre en question les schémas dominants et de proposer une nouvelle mythologie contemporaine.
Les œuvres élaborées par Transfuge reposent sur un processus de création autofictif qui intègre la performance, la danse et le travail sonore. Le préfixe latin trans, signifiant au-delà et exprimant l’idée de changement, constitue le fondement de la vision de la compagnie. En explorant les limites artistiques et en utilisant des formes innovantes, Transfuge aspire à créer des expériences théâtrales uniques et à susciter une réflexion profonde sur le monde qui nous entoure.
FONDATEUR·ICES
MICHA RAOUTENFELD
Micha Raoutenfeld (iel/they) est un.e artiste en constante mutation d’origine slave et québécoise. Son parcours s’ancre dans sa double identité et dans une avidité d’influences et de pratiques diverses. Naviguant entre les postures d'interprète, de metteur.e en scène, d'auteur.rice et de performeur.euse, c'est dans la marge, accompagné.e par la déconstruction et la remise en question des schémas dominants, qu’iel s’épanouit. Après avoir suivi.e des stages et participé.e à des productions en Russie, au Bélarus, en Italie et en Croatie, iel s’installe à Montréal et co-fonde la compagnie de créations Transfuge. En 2023, Micha est invité.e à se joindre au Centre du Théâtre d'Aujourd'hui en tant qu'artiste en résidence afin de développer une trilogie. En janvier 2024, dans la salle Jean-Claude-Germain, iel présente Papeça, solo multidisciplinaire et première création dont iel assure l'écriture, la mise en scène et l'interprétation. Micha est aussi un.e interprète versatile et singulier.ère, riche de ses rencontres avec, entre autres, Denis Marleau, Stéphanie Jasmin, Brigitte Poupart, Stéphane Crête et Frédéric Dubois.
MATHILDE BOUDREAU
Diplômée du programme de Stratégies de production culturelle et médiatique de l’Université du Québec à Montréal en 2020, Mathilde œuvre dans le milieu culturel depuis plusieurs années. Lors de ses études, elle se spécialise dans la production théâtrale au sein de l’École Supérieure de Théâtre à titre de directrice de production, d’assistante à la mise en scène et de régisseuse. Depuis, elle travaille activement dans le milieu des arts de la scène pour divers organismes et institutions. Elle a entre autres collaboré avec Sylvain Bélanger (2021, École Supérieure de Théâtre), Maxime Carbonneau (2022, La Messe Basse), Philippe Racine (2022, Théâtre de la Sentinelle), François Grisé (2022, Un et un font mille), Frédéric Blanchette (2023, Théâtre Duceppe), Sophie Cadieux (2024, Centre du Théâtre d’Aujourd’hui), Jérémie Niel (2024, Pétrus) et plusieurs autres. En 2023, elle fonde la compagnie de création Transfuge, avec Micha Raoutenfeld et Ophélie Lacasse. Papeça, la première création de la compagnie, est présentée en janvier 2024 au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui. En usant de sa sensibilité, son écoute et son leadership, Mathilde vise une approche de travail plus conciliante, inclusive et sécuritaire. Parallèlement à ses mandats professionnels, elle complète un diplôme d’étude supérieures spécialisées au HEC Montréal en Gestion des organismes culturels.
OPHÉLIE LACASSE
Ophélie possède une touche artistique et un sens critique assez important sous sa carapace de directrice technique. Elle se rallie à des groupes de personnes sous représentés lorsqu’elle décide d’entreprendre un nouveau projet et c’est en grande partie ce qui l’a menée à Transfuge. En février 2023, elle assure la direction technique du spectacle Beau Gars d’Erin Shields mis en scène par Guillermina Kerwin, une pièce sur les failles et les vulnérabilités de cultures dominantes. Précédemment, Ophélie a aussi pris part au spectacle cet intervalle de Morena Prats – spectacle qui eut lieu dans une grange abandonnée. Ophélie aime bien l’idée de décloisonner la forme théâtrale et penche son intérêt sur les moyens de briser les codes auxquels nous sommes habitués. Elle souhaite porter le regard où l’on n’a pas l’habitude, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur des murs du théâtre. Comment subvertir le regard du public pour contribuer à la transmission de nouveaux narratifs.